À propos

Lujipeka – BRULER PARIS

Tout brûler pour tout réinventer.

Un disque au nom évocateur qui ne raconte pas seulement une relation compliquée à la capitale, mais quelque chose de plus profond : brûler les illusions, brûler une certaine vision de la réussite, de la vie rêvée, du confort illusoire. C'est un album qui parle à quiconque a idéalisé quelque chose, s'en est approché, et a découvert que ça n’allait pas.

Au début de l'année 2024, Lujipeka débranche totalement de la musique et des réseaux sociaux, il part seul, loin, longtemps et sans billet retour. Il a besoin d'un silence radical, d'une coupure loin de la pression et des automatismes de sa carrière. Après une décennie de musique et de concerts, de festivals, de succès et de certifications (1^er album platine et 2^ème double platine avec Columbine et son 1^er album solo platine), c'est la saturation. Le Rennais ne fait pas une pause : il s'arrête, net, par nécessité.

A son retour à Paris, la désorientation s'installe et révèle une fracture profonde : celle d'un homme qui a changé face à un environnement resté identique. C'est dans ce contexte chaotique qu'un événement va tout changer : Lujipeka se brise le bras. Ce moment de fracture physique devient un moment pivot. L'arrêt forcé, la limitation physique le contraignent enfin à se retrouver face à lui-même. C'est dans cette immobilité imposée qu'il commence à écrire son deuxième album.

Ainsi, au printemps 2024, il opère une révolution : il crée son propre label indépendant et pose les premières bases de la suite, en équipe, en famille. Libéré des enjeux commerciaux et des compromis artistiques, il peut enfin raconter qui il est, sans filtre. De cette période effervescente où il teste ses limites - mêlant fêtes, voyages, sessions studio et excès, mais aussi questionnements profonds - émerge sa nouvelle signature artistique : une musique plus intimiste et organique, nourrie d'instruments acoustiques enregistrés, et qui sans jamais renier le rap qui l’a fait connaître, dévoile un peu plus ses failles dans son écriture.

Autour d'une équipe resserrée composée des producteurs Marty Bogo et Tony Seng (Nava), du rappeur SAM et du mixeur Clément Caritg, Lujipeka construit son deuxième album comme le récit brut de sa dernière année.

La rupture sentimentale devient un des grands moteurs de l'album, au même titre que la reconstruction personnelle. Plus proche de ses envies et de ses émotions, Lujipeka signe avec BRULER PARIS l'album le plus sincère et le plus brut de sa carrière. Lujipeka y livre un témoignage musical introspectif et saisissant de sincérité, le temps de 13 titres sans compromis. Comme pour mieux éteindre l'incendie de l'adolescent qu'il était, et amplifier la flamme de l'adulte qu'il est aujourd'hui.

"Saut périlleux" en est l'expression directe, un repère émotionnel central qui ancre l'album dans une réalité tangible. D'autres titres comme "Plan Échoué" et "10 Fois Plus" explorent cette peine de cœur tumultueuse, tandis que des morceaux comme "Paulise" - récit émouvant d'adolescents rejetés par la société - révèlent la capacité de Lujipeka à transformer la douleur personnelle en récit universel.

Lujipeka dévoile son alter ego, sa face sombre dans "La vie d’Antonio" et parle à cœur grand ouvert dans « Grande Musique » et « Boys dont’ Cry », deux titres incandescents qui racontent son envie de vivre plus intensément que jamais.

"Super riche kid" dresse un miroir brut de la jeunesse dorée parisienne croisée dans ses excursions nocturnes, tandis que "L'eau et le feu", morceau final, semble faire des adieux à Paris et ses excès, après avoir "retourné les apparts signés Haussmann". "Puzzle" ose le mélange entre sonorités pop et chanson avec une thématique plus dure teintée d'optimisme : celle de la solitude que chacun doit affronter.

BRULER PARIS est une odyssée mentale, physique, émotionnelle, qui parle à toute une génération, à tous ceux qui ont pensé tout arrêter, qui ont frôlé le point de rupture, et qui reviennent avec une envie d'en découdre autrement. C'est l'énergie du désespoir et de la perte, mais aussi celle de la lucidité et de la flamme retrouvée.

Cet Album se raconte aussi sur les réseaux sociaux avec la création du compte Instagram @brulerparis : un témoignage visuel et instantané de la création de cet album, destiné directement à ses fans, sans filtre, loin des faux-semblants et de toute superficialité.

BRULER PARIS c’est enfin un geste radical, tout brûler pour tout réinventer et surtout pour laisser plus de place à ce qui a toujours été laissé de côté.