Quatre écrivains de la rentrée littéraire seront réunis sur scène pour répondre à une question aussi intime que politique : comment sortir de l'impuissance? 

Comment se mettre en action quand les horizons semblent bouchés ou qu'on a une confiance limitee en notre capacité à changer : nous et le monde autour de nous.

Ecrivains habitués des rentrées, Sorj Chalandon et Olivier Adam évoqueront ce thème a travers leurs nouveau livre. Le premier avec Le livre de Kells (Grasset), dans lequel il aborde pour la première fois ses années dans la rue, dont il est sorti grâce à son engagement militant et l'idée de renverser le monde . Le second avec Et toute la vie devant nous (Flammarion), où deux protagonistes retracent quarante ans d’amitié, des illusions d'adolescents qui veulent une autre vie que celles de leur parents à l'âge adulte. 

Avec La Bonne Mère (L’Iconoclaste), Mathilda Di Matteo offre un des premiers romans saisissants de cette rentrée : un portrait de mère, gouailleuse typiquement marseillaise, et un portrait de (sa) fille, qui part vivre sa vie à Paris, sortir de son milieu. Dans une langue et une composition qui se jouent des métaphores. C’est dans l’arrière-pays niçois qu’Anthony Passeron situe son nouveau livre, Jacky (Grasset), où il décrypte les relations entre deux frères jumeaux, dont la vie de famille est jalonné par des drames et de leurs lien à leur père, disparu de leur vie. 

Clôture musicale : Camille Yembe

Révélation fulgurante de la scène francophone, Camille Yembe épate avec sa pop organique et engagée. À seulement 22 ans, la jeune artiste revendique son identité plurielle et son féminisme.